Par N.E. Tatem
avec ARGOTHEME.
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Les 2 ou 3 petites choses que je crois avoir compris à propos du Web.2.0, et qu'on le sollicite déjà !
Une nouvelle technologie mettant fin à la passivité de l'internaute, du simple récepteur consommateur, est sur le point de restructurer entièrement Internet. C'est en fait le passif anonyme et le juste surfeur sur la toile, comme une planche ondulée par les vagues, qui va davantage s'impliquer.
A l'origine de cette révolution, le Web2.0.
Si en réalité elle s'impose d'elle-même, pour la convergence et la simplicité, elle est le fruit de créateurs humains qui l'ont poussée à la naissance. Un accouchement n'attend pas.
Arrivée à maturité après des années d'échanges sur la toile, qui n'a de virtuel que de garder à distance les communicants pourtant mitoyens avec la brièveté accélérée par l'ADSL, le Web 2.0. entame une métamorphose de son prédécesseur le Web.1.0. Ce dernier se présentait sous la forme d'édition classique sur papier que l'encyclopédie incarne le mieux. Le travail éditorial s'offre aux lectures selon des pratiques bien ancrées avec la méthodologie simple de numérotation qui guide la consultation des pages.
Et obéissant comme elle, à travers les menus d'accueil, aux repérages disposés selon des sommaires et des tables de matières. Seuls les liens hypertextes donnaient l'impressionnante allure du dynamisme à la fois imbriqué et cohérent. Au lieu de tourner les pages, on y va directement et rapidement par la magie du fameux clic et de l'électronique.
Désormais une interactivité à l'échelle planétaire attribue au Web.2.0 la forme, contrairement au bouquin ou la revue, d'un vaste réseau occasionnant ainsi des bases de données produites (lancées et enrichies) d'une manière dûment collective.
L'internaute, qui dans la précédente mise au point prenait de l'information et accéder à des services, s'est converti de lecteur en publicateur de données. Certains ont déjà tissés leurs propres réseaux. Aidée par les progrès technologiques de ces dernières années (microprocesseurs des machines et le haut débit du signal Internet), la communauté des internautes sera plus impliquée que par le passé. Elle lance ainsi l'exigence collaborative, sans nécessairement la décréter, pour que de nouveaux principes régissent le Web : ceux de la perfection partagée.
Bien sûr les plateformes de ce genre, déjà mises en services, pour bousculer les modes usités ont donné leurs preuves. Elles semblent déjà dépassées. Puisque un exemple vaut mille explications, citons quelques principaux sites de partage de données : Digg (actualités), Wikipedia (encyclopédie), Upcoming (agenda public) et del.icio.us (tags et favoris)
