Bonsoir
En tant que sympathisant d'extrême gauche, je déteste particulièrement les identitaires. Ces groupuscules, à la dénomination peu explicite, sont en fait d'authentiques nébuleuses d'anciens groupes d'extrême droite, notamment "ordre nouveau" (ou a oeuvré P. DEVEDJIAN, homme d'influence du sarkozysme), ayant éclaté, ils prennent maintenant de plus en plus d'importance.
=> Qui sont-ils ?
Majoritairement des jeunes (18-30 ans), rompus aux idées de l'extrême droite, d'un populisme décomplexé, et d'une course folle aux "traditions" (les revoilà celles ci...)
=> Leurs opinions ?
Antisémitisme dilué, homophobie, racisme non caché, populisme, ruralisme (le groupe CPNT en compte...), opposition à l'avortement, au PACS, au droit d'adoption d'enfants par des couples homos, à "l'euromondialisme" (peut être pour conquérir des déçus de l'extrême gauche ?)
=> Où sont-ils ?
Bien sûr, on en trouve facilement dans des régions rurales... c'est bizarre... bref. Certains font office de service d'ordre aux manifestations anti avortement et autres (opus dei notamment), d'autres envahissent les concerts de metal ou de hardcore (il faut savoir que la scène RAC/RIF (*) est maintenant quasi inexistante), ou les matchs de foot... (les fameux "kop")
Ils organisent aussi des "camps d'été" chaque année, dans le but de
faire du sport, de se lever au clairon et de faire un semblant de
cérémonie militaire au pied du drapeau, de regarder des films de guerre
(les Gaulois et les Vikings sont leurs guerriers préférés, presque
idolâtrés)...
=> Sont-ils nombreux ?
Pas vraiment : selon les estimations, il s'en compterait quelques dizaines de milliers... alors que les anarchistes potentiels se comptent par centaines de milliers
=> Sont-ils dangereux ?
Seuls, non. En groupe, oui. Problème : ils se déplacent quasiment tout le temps en groupe. C'est l'effet identitaire, comme certains "caïds" : seuls, ils ne valent pas une cacahuète.
Faut il les craindre ? Si ils prennent plus d'importance que l'on peut le penser, oui. Sinon, ils ne sont même pas à considérer.
(*) Scène RAC/RIF : "rock anti-communisme" ou "rock identitaire français".