Les plus fortes augmentations de prix de novembre 2007 à janvier 2008 Les yaourts nature : la plus forte hausse est de 40% pour un produit au sucre de canne, les yaourts nature augmentent entre 17 et 24% selon les marques.
- Les laits UHT : toutes les hausses dépassent les 20%, la plus forte (37%) pour un lait aux protéines, la moins élevée (20%) pour un produit vitaminé.
- Les pâtes : les hausses sont importantes, jusqu'à 45% de hausse pour les spaghettis et 44% pur les coquillettes. Alors que le prix du riz n'augmente "que" de 10 à 18%.
- Les camemberts : les hausses vont de 12 à 32%, la référence à la "campagne" ou au "lait cru" ne faisant pas la différence. La moins forte hausse (12%) est pour un camembert "moulé", la plus élevée (32%) pour un produit "de campagne".
- Les beurres : l'augmentation des prix varie de 19% à 26%, la plus forte étant pour un produit sous la marque de l'enseigne de vente.
- Les céréales du petit-déjeuner : hausses de 14% à 24% pour celles "fourrées au chocolat". Les prix des biscuits au chocolat grimpent également de 10% à 25%.
- Les biscottes et le pain de mie : 10% à 15% de hausse pour les premières et 6% à 22% pour les seconds.
- les jambons : 44% de hausse pour le jambon blanc "supérieur" et 18% pour les blancs de dinde "dans le filet".
Une tendance mondiale L'indice de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) mesurant l'évolution des prix alimentaires dans le monde a bondi de près de 40% l'an dernier.
Champion de la hausse, le blé a flambé de 287% sur les marchés mondiaux de matières premières depuis le 1er janvier 2006. Le maïs et le soja ont pris respectivement 149% et 129%, tandis que les prix du riz ont grimpé de 60%, ceux du café de 139% et ceux du jus de fruit de 23%, souligne
Thierry Lefrançois, analyste matières premières chez Natixis.
Explications >>> les changements de mode de vie dans les pays émergents comme la Chine, qui adoptent une alimentation plus carnée, ce qui nécessite plus de bétail, donc plus de maïs, de blé et de soja pour les nourrir, et davantage de surfaces cultivées.
>>>Quantité d'événements climatiques depuis deux-trois ans ont eu un impact négatif , en particulier la sécheresse et de mauvaises récoltes de blé en Australie, selon Thierry Lefrançois.
>>>une mauvaise anticipation au niveau européen: "la Politique agricole commune (PAC) a réduit les surfaces" cultivables car les autorités tablaient sur une baisse de la demande Alors là c'est du n'importe quoi la population augmente et eux ils tablent sur une baisse de la demande Sont vraiment très intelligent nos technocrates européens
>>>la vogue des biocarburants en Europe et aux Etats-Unis, et "l'utilisation de céréales et oléagineux pour produire du bioéthanol ou du biodiésel, qui fait concurrence à une utilisation alimentaire de ces ressources
Et dans l'avenir ?Il ne faut pas espèrer une baisse des prix Les matières 1eres et aussi alimentaires sont devenus des produits de spéculations boursières
Pour que les prix baissent il faudrait augmenter les surfaces agricoles mais l'annulation de la jachère ne suffira pas à combler le déficit
Ou "que les gens reviennent à une alimentation traditionnelle à base de riz"selon Thierry Lefrançois
Ce qui lui semble improbable "tant que la croissance économique sera là" dans les pays émergents. Or, la Chine a enregistré une hausse de son produit intérieur brut de 11% l'an dernier
BEN VOYONS , allez les chinois reprennez votre bol de riz et laissez nous mangez comme avant
MA Solution : On se met au régime
90% de cet article a pour source 2 articles du Nouvel Obs
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/economie/politique_eco/20080225.OBS2194/un_phenomene_mondial.html